Dans les zones d'alimentation de la nappe, tous les secteurs enregistrent une baisse en janvier. Les pluies de février ont eu une efficacité hétérogène selon les secteurs. C'est sur les Costières dans le secteur de Garons que la recharge est la plus marquée.
- Dans le secteur nord à Courbessac en bordure des calcaires, le bénéfice des pluies n'est perceptible qu'à la fin du mois de février, mais ne suffit pas à compenser la baisse des niveaux enregistrée depuis le 1er janvier. Le niveau baisse donc de 35 cm. Inférieur de 3,35 m à celui du 1er mars 2015, le niveau est inférieur aux moyennes inter-annuelles. Il est supérieur de 1,30 m à celui du 1er mars 2007 et comparable à celui de 2012.
A Bezouce, les pluies du mois de février compensent la baisse enregistrée durant le mois de janvier, et les niveaux inférieurs aux normales en février tendent vers la normale au 1er mars.
- Dans
le secteur de Vergèze,
où les calcaires se remplissent et se vidangent
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rapidement, les pluies de février ont permis de restaurer le niveau de début janvier. Le niveau est inférieur de 1,80 m à celui observé l'an dernier le 1er mars. La situation est très inférieure aux normales. Depuis le début du suivi des niveaux sur ce forage (en 1995), seules deux années ont enregistré un niveau plus bas, le 1er mars : 2012 et 2013.
A Uchaud, le niveau s'élève en février pour retrouver celui de début janvier. Il est inférieur d'un mètre à celui du 1er mars 2015 et inférieur à la moyenne inter-annuelle.
- Sur la bordure Nord des Costières à Garons, où le niveau est très sensible aux précipitations ou à leur absence, le niveau croît sur la période grâce aux pluies de février (+ 1,5 m). Il est comparable à celui du 1er mars 2015. Cette situation favorable peut être transitoire car en l'absence de nouvelles précipitations le niveau peut baisser très rapidement. La situation, inférieure aux moyennes inter-annuelles en février, tend vers la normale le 1er mars.
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