Dans les zones d'alimentation de la nappe, la recharge est hétérogène selon les secteurs.
- Dans le secteur nord à Courbessac en bordure des calcaires, les pluies de novembre ont induit un beau pic de recharge (qui a fait suite à deux autres pics significatifs respectivement en septembre et en ocotbre). Toutefois le niveau baisse en décembre et en janvier. Le 1er mars 2017, le niveau est donc strictement comparable à celui du 1er novembre 2016, conforme aux moyennes inter-annuelles et supérieur de 80 cm à celui de l'an dernier à la même date.
A Bezouce, le niveau remonte jusqu'en mars (+ 60 cm), mais la situation reste inférieure aux normales.
- Dans le secteur de Vergèze, dans les calcaires où des niveaux historiquement bas enregistrés cet été traduisaient un fort déficit sur les karsts, le niveau a fortement fluctué durant ces 4 mois avec des pics de recharge conséquents toutefois suivi de baisses.
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Au final le 1er mars 2017 le niveau n'est supérieur que de 37 cm à celui du 1er novembre 2016. La situation reste inférieure aux normales, traduisant le manque de recharge sur cette portion d'aquifère des calcaires des garrigues Nîmoises. Le niveau le 1er mars est comparable à celui de l'an dernier à la même date.
A Uchaud, où les minimas historiques ont également été enregistrés cet été, les épisodes pluvieux successifs ont contribué à la recharge de la nappe + 75 cm mais comme à Vergèze, le secteur reste déficitaire. Le niveau est comparable à celui de l'an dernier à la même date et inférieur aux moyennes inter-annuelles.
- Sur la bordure Nord des Costières à Garons, où le niveau est très sensible aux précipitations, les pluies ont permis de restaurer une situation normale dès la fin novembre. Cette situation perdure jusqu'au 1er mars. Le niveau s'est accru de 25 cm depuis le 1er novembre et il est comparable à celui du 1er mars 2016.
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