Dans les zones d'alimentation des nappes, le bénéfice des pluies est généralisé. Toutefois le secteur amont de la nappe de la Vistrenque enregistre une recharge moindre.
Dans le secteur nord à Courbessac, en bordure des calcaires, le niveau était situé, début janvier, sur les minima historique d'un mois de janvier. Le niveau remonte de 75 cm grace aux pluies. Malgré cela, il reste inférieur de 2 m à celui de l'an dernier à la même date, et reste très inférieur aux moyennes inter-annuelles.
A Bezouce, le niveau était situé, début janvier, sur le plus bas niveau jamais rencontré sur ce forage. Bien que les pluies aient été bénéfiques (+ 40 cm),
le niveau, inférieur de 1,10 m à celui du 1er février 2017, reste situé sur la courbe des minima historiques pour un mois de février.
Dans le secteur de Vergèze, où les calcaires se remplissent et se vidangent très rapidement, les pluies ont engendré une recharge significative des calcaires car le niveau s'élève de 3,45 m en janvier.
|
|
Malgré cela le niveau reste inférieur de 70 cm à celui du 1er février 2017 et la situation reste inférieure aux normales.
A Uchaud,
le niveau, également situé sur les minima historiques de janvier en ce début d'année, remonte grace aux pluies (+ 1,75 m). Comparable à celui-ci enregistré l'an dernier à la même date, le niveau reste inférieur aux moyennes inter-annuelles.
Sur la bordure Nord des Costières à Garons, le niveau est très sensible aux précipitations ou à leur absence. Début janvier, le plus bas niveau connu depuis 1987, était enregistré sur ce forage. Les pluies de janvier ont conduit à une remontée du niveau de 3,30 m. Malgré cela, le 1er février 2018, le niveau inférieur de 25 cm à celui du 1er février 2017, se situe toujours au dessous des moyennes inter-annuelles.
|